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L'Opression de La Femme

Dans la première section du musée, le thème de l'oppression des femmes est abordé. Nous voyons chez différents artistes et à différentes périodes historiques comment la condition des femmes ne s'est pas améliorée. Dans cette section, la femme est impuissante, considérée comme un objet que l'homme peut exploiter. 

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L'œuvre à la gauche représente l'enlèvement de Proserpine par Pluton. Le Bernini représente le point culminant de l'action : Pluton surprend Proserpina par derrière, elle se débat avec toute son énergie. Bernini a réussi à travailler le marbre pour représenter cette tension dans les mains de Pluton enserrent la taille de Proserpina au moment où elle jette ses bras en avant pour tenter de s'échapper. Les muscles de Proserpina sont tendus pour soutenir son corps frétillant, si bien que les mains de Pluton s'enfoncent dans sa peau. Le mot "viol" est la traduction traditionnelle du latin raptus, qui signifie "saisi".

Artiste : Gian Lorenzo Bernini

Emplacement : Galerie et Musée Borghèse

Période : Baroque

Création : 1621-1622

Médium : Marbre

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Artiste : Gian Lorenzo Bernini

Emplacement : Galerie et Musée Borghèse

Période : Baroque

Médium : Marbre

Création : 1622-1625

Dimensions : 243 cm (96 in)

L'œuvre à la droite représente Apollon poursuit Daphné car il est amoureux d'elle. La nymphe au contraire ne rend pas le désir du dieu. Il s'enfuit donc vers le fleuve et son père Pénée le transforme en laurier. Apollon a atteint Daphné et s'apprête à saisir la nymphe. Le dieu est nu et couvert d'un tissu enroulé autour de son épaule droite et de ses hanches. Ses cheveux sont longs et bougent élégamment dans le vent. Apollon saisit Daphné avec sa main droite. Les statues sculptées par Gian Lorenzo Bernini expriment le mouvement grâce à des postures dynamiques. Apollon et Daphné courent vers l'avant et leurs expressions sont intenses. Les muscles d'Apollon sont en évidence pour représenter l'effort de la course. Le corps de Daphné, en revanche, est doux et élégant.

L'enlèvement de Proserpine par Pluton

Apollon poursuit Daphné

Lucretia et Sextus Tarquinius

Cette peinture représente l'histoire du viol de Lucretia par Sextus Tarquinius, et son suicide ultérieur. Nous avons vu une histoire similaire dans "l'ingénu" de Voltaire, avec mademoiselle saint Yves, tout comme Lucretia, elle est une femme simple qui est opprimée et violée par un homme puissant et malheureusement, tout comme Lucretia, elle est tuée par le sentiment de honte dû à la violence reçue. Le tableau fait un travail superbe en représentant la tension de cette violence. Elle essaie de le repousser, ses doigts s'étalant contre sa poitrine, mais ça ne marche pas. Il a pris son autre bras dans sa poigne, les doigts roux s'enfonçant dans la chair douce et pâle. Ses yeux le fixaient, mais il ne la voit pas, se concentrant entièrement sur le terrain non encore conquis de son corps. La dague serrée dans le poing, le bras tendu, le genou enfoncé entre ses jambes, il ne masquent pas la brutalité de ses actes. Le relâchement de ses bas fait chavirer l'estomac du spectateur. Nous savons ce que cela indique, ce qui est à venir.

Artiste : Titien

Année : 1571

Médium : huile sur toile

Dimensions : 188,9 cm × 145,1 cm (74,4 in × 57,1 in)

Emplacement : Fitzwilliam Museum, Cambridge

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La blanchisseuse 

Nous voyons alors que l'oppression des femmes ne se limite pas aux actes violents à leur encontre. L'oppression se trouve également dans les rôles assignés aux femmes, qui répriment toute liberté de choix. Dans cette peinture française, nous observons deux femmes qui font le travail typique des femmes en 1700, elles s'occupent toutes les deux des tâches ménagères. La première femme dans le coin gauche lave des vêtements tandis que la seconde, à l'arrière-plan, suspend un vêtement lavé pour le faire sécher. Tout en faisant ces activités, elles s'occupent également d'un enfant. 

Artiste : Jean Siméon Chardin 

Année : 1730

Supports : huile, toile

Localisation : Musée : Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie

Dimensions : 37,5 x 42,5 cm

Le Bonheur 

Lors de sa sortie, Le bonheur a été critiqué pour ce que certains considéraient comme une approbation littérale des femmes soumises et des rôles de genre présentés à l'écran. Nous voyons dans quelques scènes les devoirs d'une femme : s'occuper de la maison et prendre soin de son mari et de ses enfants. Dans cette image, nous voyons les mains de l'épouse aimante qui réarrange la table du salon.

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Date de sortie : 16 mai 1997 (USA)

Réalisateur : Agnès Varda

Musique de : Jean-Michel Defaye

Société de production : Parc Film

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